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A Blog About Nothing
27 mai 2007

[Critique] Pirates of the Caribbean 3: At World's End

L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.

Jack Sparrow est (enfin) de retour ! (Ok, il n'est pas vraiment le seul dans ce cas, mais je m'égare, la comparaison s'arrête là...)

Tout d'abord, il me semble important de spécifier que ce troisième opus des aventures de notre pirate métrosexuel préféré n'est en réalité qu'un demi-film puisque les épisodes 2 et 3 de cette "trilogie" (appellation conditionnelle de rigueur en ces temps de disette créative Hollywoodienne) ont été filmé d'une seule traite. Bon ok, vous me direz, un demi-film de près de 2h50 générique compris, ce n'est pas commun... ce à quoi, je pourrais vous répondre que ça n'a pas empêché Peter Jackson de nous pondre des tiers de film affichant chacun près de 4 heures au compteur. Mais, j'aime beaucoup Lord of the Rings, donc je m'abstiendrais !

Pour les plus courageux d'entre vous - non pas que le film soit ennuyeux, mais il est long, très long  même, surtout si vous n'adhérez pas complétement à l'univers de la série -, une petite scène supplémentaire vous attend une fois l'intégralité des "credits" déroulés... on comprend pourquoi elle a été coupé ! Mais à voir tout de même, ne serait-ce que par simple curiosité !

Qui dit reprise de blog, dit forcément écriture un poil "rouillée" et "critique" décousue (il suffit de comparer avec celle de Domino, un peu plus bas), vous m'excuserez donc de commencer par la fin. "Up is down" après tout, non ?

La durée du film, et un certain manque de rythme représentant les griefs les plus souvent exprimés concernant "Dead Man's Chest", une certaine logique est respectée... si le premier film avait créé la surprise là où personne ne l'attendait... en effet, un film tiré d'une attraction Disney ? Allons bon ! Inutile de préciser que sans la présence savoureuse du toujours génial Johnny Depp, les opus 2 et 3 n'auraient jamais vu le jour. Le second avait su améliorer la recette, en développant une mythologie dans un univers jusqu'alors par trop superficiel.

Cette complexité nouvelle, que certains considéreront artificielle, a rendu l'intrigue un brin alambiquée. Dans ces conditions, je ne saurais trop déconseiller la vision du 3 à ceux qui n'ont pas vu au préalable le 2. D'ailleurs, une petite piqure de rappel avant l'abordage dans les salles obscures n'est pas superflu même pour les plus fidéles d'entre vous.

Vous l'aurez compris, de par son statut, il était fort à parier que "At World's End" partage les qualités et les défauts de son "jumeau". C'est bel et bien le cas !

Néanmoins, on pourra sans problème le préférer, tant la mise en scène de Gore Verbinski passe la démultipliée, tant techniquement que créativement. D'ailleurs, le déja fameux "Johnny Depp Show" dans l'antre de Davy Jones, constitue un OVNI absolument délectable que l'on ne s'attendait pas à voir dans une grosse machine hollywoodienne !

Chow Yun Fat - The Killer en personne - traine avec flegme son charisme indéniable, dans trop peu de scènes au final. Ce qui ne l'empêche pas d'être un apport non négligeable à une galerie de portraits déja riche en couleurs (Sparrow, Jones, Barbossa, etc.).

Dans le rayon des caméos éminemment sympathiques, on notera la présénce savoureuse de Keith Richards (Rolling Stones), l'inspiration du personnage de Jack Sparrow, et son paternel à l'écran... la boucle est bouclée.

Orlando Bloom, s'efface un peu (encore un peu, et il devient invisible)... et Keira Knightley prend le pouvoir, pour le plus grand bonheur des spectateurs mâles, volant même la vedette à plusieurs reprises à notre bon vieux Jack.

D'un budget avoisinant les 250 millions de dollars, "At World's End" jouit d'une plastique absolument irréprochable... "ça se voit à l'écran" ! Ce qui n'était pas forcément le cas d'un Spider-Man, certes fun, mais aux effets spéciaux trop voyants et mal intégrés. Ici, le spectateur en prend plein les mirettes ! Une des grandes forces de la franchise Disney, outre la présence incontournable du génial Johnny Depp.

En attendant les prometteurs Transformers et Harry Potter 5, voilà sans doute le blockbuster le plus réussi de ce début d'année !

8.5/10

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Commentaires
S
Nice!I learn a little bit more every week about what being a SAHD means.
J
Coucou !<br /> <br /> Je te laisse un petit commentaire qui a une double ambition : d'une part saluer ton retour à l'écriture - c'est toujours une bonne chose - et d'autre part, saluer ta critique de ce Pirates... 3. Je me sens moins seul à aimer désormais ;-)
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