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A Blog About Nothing
17 novembre 2005

[Critique] The Descent

En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique.
Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu'elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu'elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles... Quelque chose de terriblement dangereux décidé à les traquer une à une...

descent2N'y allons pas par quatre chemins, The Descent constitue la surprise horrifique de l'année ! Et soyons fous, le film de terreur le plus viscéral depuis Jeepers Creepers (du moins dans sa première partie), voir même Blair Witch Project. D'autant plus surprenant que ce film est l'oeuvre du britannique Neil Marshall, réalisateur d'un médiocre film de lychans intitulé Dog Soldiers. Passé une exposition un peu cliché d'une vingtaine de minutes aux dialogues relativement insipides, nous entrons dans le vif d'une action qui ne nous quittera pas jusqu'au générique final. Deux parties distinctes se dégagent de The Descent. Dans la première, nous découvrons le système de grottes en même temps que les six jeunes femmes, et la terreur s'installe de manière naturelle en jouant sur nos peurs primales, à savoir la peur du noir et celle de l'enfermement, à l'instar de l'insoutenable séquence du tunnel étroit qui réveillera en chacun toute propension, même ténue, à la claustrophobie. Cette partie est sans conteste la plus réussie et culmine avec une abominable fracture ouverte de la jambe plus efficace que des hecto-litres de sang versé. Nous démontrant par la même que la terreur n'a pas besoin d'artifices fantastiques ou d'effets type train-fantôme (The Descent en comporte pourtant un certain nombre) pour s'installer. Rupture abrupte de ton dans la seconde partie avec l'arrivée du surnaturel dont je n'en dirais pas plus histoire de garder l'effet de surprise et qui métamorphose The Descent en véritable Survival. Un choix finalement compréhensible tant il aurait été difficile de supporter le stress de la première partie pendant les 90 mn du film. En terminant de manière magistrale sur une fin ambigüe et ouverte, Marshall laisse libre cours aux interprétations et nous permet de prolonger le "plaisir" un tantinet masochiste que procure The Descent au delà du visionnage. The Descent constitue bien "une expérience unique au cinéma" comme nous le promettait l'affiche, et ce malgré une interprétation relativement passe partout et une mise en scène qu'on qualifiera de perfectible.

8/10

Sortie française en salle : 12 Octobre 2005

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47101.html
http://www.imdb.com/title/tt0435625/
http://www.thedescentthemovie.co.uk/

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